Vous avez aimé le scandale du Dieselgate ? Vous allez adorer celui des voitures hybrides rechargeables.
Des voitures hybrides polluantes
L’ONG Transport & Environnement, qui a déjà révélé comment un petit logiciel installé dans certains véhicules diesel pouvait duper les tests anti-pollution, s’est attaquée aux voitures à la mode en ce moment : les voitures hybrides. Des voitures équipées, donc, d’un moteur thermique, mais aussi d’un moteur électrique.
Leur promesse est alléchante : zéro émission lorsque l’on roule en ville, sur batterie. Le problème, c’est que dès que le moteur thermique prend le relais, les choses ne se passent pas du tout comme prévu. Les émissions de CO2 sont 25 à 89% supérieures aux annonces des constructeurs ! Autrement dit, les voitures hybrides polluent beaucoup plus en conditions réelles que lors des tests d’homologation.
Des tests trompeurs
La raison est toute simple : lors de ces tests, les batteries sont chargées à bloc. Et l’automobile ne dépasse les 50 kilomètres heure qu’un nombre très limité de fois. Mais dans la réalité, la batterie n’est jamais chargée à 100%. La voiture la charge donc en roulant, même à l’électrique. Quant à la limite de 50 kilomètres heure, elle est franchie plusieurs dizaines de fois lors d’un trajet urbain standard, déclenchant à chaque fois le moteur thermique...
Or, on le sait, un moteur pollue toujours plus au démarrage, même avec une injection électronique de pointe. En résumé, la voiture idéale n’existe pas encore. Électrique, son autonomie déçoit. Hybride, elle pollue plus que prévu. Diesel, elle sera bientôt interdite dans les grandes villes. Reste, au final, la voiture à moteur essence, probablement la plus pratique, et la plus vertueuse de toutes, pour encore un petit moment.