La voiture autonome est annoncée comme la prochaine révolution du secteur automobile en parallèle avec la voiture électrique. Mais si pour cette dernière on commence déjà à voir les modèles rouler partout dans le monde, pour la voiture autonome il faudra patienter encore quelques années. Toutefois, si elle était commercialisée aujourd'hui, plus de la moitié des sondés interrogés par Cetelem dans le cadre de son Observatoire de l'automobile seraient intéressés.
Les pays émergents rêvent de voitures autonomes
Dévoilé en cette fin d'année 2015 l'Observatoire Cetelem de l'Automobile a mis l'accent sur la voiture autonome et s'est intéressé à ce marché qui va bientôt naître. Avec les Google Car qui roulent déjà un peu aux Etats-Unis et les plus gros constructeurs automobiles qui sont sur le coup, les voitures autonomes ne devraient pas tarder à devenir une réalité et à côtoyer les plus classiques voitures avec conducteur humain.
Mais si l'on en croit le sondage mené par Cetelem, c'est dans les pays émergents que le succès sera au rendez-vous : la voiture autonome intéresse 73% des Brésiliens, 69% des Mexicains ou encore 81% des Turques. En Chine c'est même 91% des sondés qui seraient prêts à en acheter une.
Il faudra néanmoins attendre : si 75% des sondés pensent que la voiture autonome va bel et bien rouler sur nos routes, ils estiment que ce ne sera pas avant 6,6 ans soit... en 2021 ou 2022.
Les Français plus réticents à laisser le volant à un ordinateur
Dans les pays développés, au contraire, la voiture autonome n'excite pas les foules. Les Français, selon l'Observatoire Cetelem, sont 41% à se dire prêts à franchir le cap. C'est moins que les Allemands (44%) mais plus que les Britanniques (36%) et que les Américains (32%). Pourtant c'est bien aux Etats-Unis que les projets des développent le plus vite.
Si voiture autonome il y aura, elle sera américaine : les firmes de la Silicon Valley semblent accueillir un bon retour de la part des sondés avec 55% des interrogés qui estiment que Google et Apple sont tout à fait légitimes à construire des voitures sans chauffeur.
Les Chinois sont, encore une fois, les plus tranchés : 90% serait prêt à acheter une voiture produite par les firmes de Mountain View ou de Cupertino. Au contraire, aux Etats-Unis, la part des intéressés par une voiture issue des géants de la Silicon Valley tombe à 27%. En France 37% des interrogés achèterait une Google Car ou une Apple Car.