Voiture autonome : la France se présente comme une terre d’expérimentation

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Par Aurélien Delacroix Modifié le 3 août 2016 à 19h26
France Voiture Autonome 1
@shutter - © Economie Matin
50580Tesla a vendu 50 580 voitures électriques et en partie autonomes en 2015.

Le véhicule autonome représente l’avenir de l’industrie automobile mondiale, à en croire les constructeurs… mais aussi le Conseil des ministres, qui a donné son feu vert à l’expérimentation de ces voitures sans chauffeur sur les routes françaises.

Les véhicules à délégation partielle ou totale de conduite, autrement dit les voitures autonomes, sont un des secteurs d’innovation les plus en pointe de l’industrie automobile. Les constructeurs multiplient les initiatives dans ce sens, aiguillé par l’américain Tesla et son système Autopilot, mais aussi quelques entreprises françaises dont Valeo. Les voitures sans chauffeur doivent actuellement se limiter à des circuits fermés : ce ne sera bientôt plus le cas.

La mobilité apaisée

Les voitures autonomes représentent une étape « incontournable » vers ce que le communiqué de l’Élysée appelle la « mobilité apaisée ». Il est vrai que cette innovation permet une meilleure régulation et plus grande sécurisation du trafic, sans oublier l’efficacité des transports et l’impact sur l’environnement.

Une réglementation solide

L’expérimentation sur routes publiques sera possible sous peu, comme l’a décidé le Conseil des ministres ce mercredi 3 août. Ces tests aideront à l’élaboration d’un « cadre réglementaire solide » qui permettra à la France d’être reconnue comme une « terre d'expérimentation du véhicule autonome, un centre d'excellence de l'intelligence embarquée et un leader en sécurité des systèmes complexes, afin de préparer les nouvelles mobilités de demain ».

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De formation économiste, Aurélien s'est spécialisé dans le domaine de la technologie, plus particulièrement dans l'émergence de l'intelligence artificielle et ses implications sociétales.

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