Les vendanges tardives, la faible quantité des stocks, autant de raisons qui expliquent le décollage des prix des appellations, pour ce millésime 2013. Cependant les mauvaises conditions météo de l'année précédente ne garantissent pas encore un millésime de qualité.
Les amateurs de grands vins risquent d'en avoir pour leur portefeuille.
Une hausse des prix de 18 % par rapport à l'année précédente
Ainsi d'août 2013 à janvier 2014, les prix des vins avec appellation ont décollé de 18 % par rapport à la même période l'an passé, et de 25 % si l'on compare à la moyenne des cinq dernières années, entre 2008 et 2012. Au cas par cas, c'est le Bourgogne qui connaît la plus importante flambée des prix avec une hausse de 32 % sur un an, contre 20 % pour le Bordeaux.
Millésime 2013 : 42,3 millions d'hectolitres au total
Une explosion des prix qui s'explique tout d'abord "par les faibles disponibilités de début de campagne", comme le souligne l'Agreste, le service statistiques du ministère de l'Agriculture. En effet, les vendanges, qui se sont déroulées avec deux à trois semaines de retard pour la cuvée 2013, n'ont rapporté que 42,3 millions d'hectolitres, en dessous de la moyenne des cinq dernières années de près de 7 points.
Les mauvaises conditions météo ont impacté la récolte de raisin
L'explication principale est bien entendu les mauvaises conditions météorologiques qui ont agité les vignes. Les pluies et le froid de juin 2013, puis des orages de grêle dévastateurs pendant l'été, et enfin des pluies diluviennes en septembre-octobre, la période traditionnelle des vendanges ont durement touché les récoltes de raisin. Des conditions météo qui pourraient également avoir impacté la qualité du vin. Réponse dans quelques semaines avec les premières ventes en primeur, destinées principalement à l'exportation internationale.
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