Il existe de fortes disparités entre les régions françaises qui ne proposent pas le même tarif pour l’assurance auto. Ainsi, mieux vaut ne pas vivre dans les Bouches-du-Rhône, mais préférer les Deux-Sèvres.
Assurance auto : de fortes disparités
Pas le choix pour rouler avec son véhicule il faut l'assurer. Mais il est préférable pour le faire d'habiter ni à Marseille ni à Paris, selon une étude publiée mardi 2 juillet par le site Meilleurassurance.com. D'après ce baromètre, les Français dépensent en moyenne 598 euros par an pour assurer leurs véhicules mais de fortes disparités existent selon leur région d'habitation. Afin d'établir le classement des départements les moins chers, l’étude du comparateur s’est appuyée sur trois profils distincts.
Tout d'abord, un jeune conducteur de 21 ans vivant chez ses parents pour qui les tarifs les plus bas se trouvent dans les départements de la Nièvre, de la Manche et de la Creuse. Un actif de 30 ans, lui, devra plutôt choisir les départements de la Haute-Marne et des Deux-Sèvres. Enfin, un conducteur de 50 ans trouvera les prix les plus intéressants en Ariège et en Corrèze.
D'une région à l'autre, l'écart peut s'élever à plusieurs centaines d'euros
Au final, d'une région à l'autre, l'écart peut même s'élever à plusieurs centaines d'euros. Dans le détail, un automobiliste de 50 ans, marié, père de deux enfants, propriétaire d'une maison et ayant un bonus de 50% doit par exemple débourser entre 600 et 649 euros pour assurer une Renault Kadjar neuve (2019) essence de 8 chevaux fiscaux dans le Vaucluse, contre moins de 500 euros dans 34 départements, entre 500 et 549 euros dans 39 départements et entre 550 et 599 euros dans 16 départements.
Christophe Triquet, fondateur de Meilleureassurance explique dans Le Parisien les raisons de ces disparités : « Les tarifs reflètent des réalités statistiques locales : plus il y a de sinistres dans une zone plus les tarifs montent ». Ainsi, dans les zones urbaines les prix pratiqués sont plus élevés en raison de l’intensité de la circulation, etc. Et d edétailler que les assureurs « ont l’habitude de surprimer les Bouches-du-Rhône, en particulier les habitants de Marseille, car ce sont statistiquement des zones où le risque d’accidents et de vols est le plus important ».