Chaque année, le magazine The Economist dévoile le classement des villes les plus chères du monde. Prix de l’immobilier, bien évidemment, mais également prix de la nourriture… 160 biens et services sont analysés par ses équipes pour établir quelle est la ville où la vie coûte le plus cher. Et Paris a fortement évolué depuis 2017 : y habiter coûte de plus en plus cher.
Singapour domine, Paris explose
En haut du classement, et c’est devenu une habitude, on trouve Singapour. Portée par la croissance chinoise, la ville obtient en 2018 un indice de 116 là où l’indice 100, de référence, est le prix de la vie New-York. Cela fait cinq ans que Singapour squatte la première place de ce classement et ça ne devrait pas changer de sitôt.
En effet, à la deuxième place on trouve deux villes avec un indice de 112 : Paris, en France, et Zurich, en Suisse. Les deux villes progressent par rapport au classement 2017 : Zurich d’une place et Paris de 5 places, preuve que dans la capitale française le coût de la vie a fortement augmenté. La hausse des prix immobiliers en 2017 y a sans aucun doute fortement contribué.
Hong-Kong, Olso (Norvège), Genève (Suisse), Séoul (Corée du Sud), Copenhagen (Danemark), Tel Avivi (Israël) et Sydney (Australie) complètent le Top 10 des villes les plus chères du monde avec des indices compris entre 111 et 102.
New Delhi et Bucharest sont « les villes les moins chères pour vivre »
Si The Economist s’intéresse aux villes les plus chères, le magazine ne peut pas faire l’impasse sur celles qui se retrouvent en bas du classement. On y retrouve des pays en guerre comme la Syrie, en crise comme le Venezuela ou encore de nombreuses villes indiennes où les problèmes sont légion. Pour The Economist « les villes les moins chères semblent aussi être moins vivables ».