Les vignobles français ont la cote (du Rhône)

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Par Tugdual de Dieuleveult Modifié le 6 juin 2012 à 16h03

Les vignobles français se négocient à prix d'or et l'on vient même de Chine pour les acquérir. En dépit de la crise, les transactions de domaines viticoles français se multiplient : les surfaces cédées ont doublé en vingt ans et le prix moyen par hectare a été multiplié par trois, selon une étude publiée mardi par le réseau Vinéa, spécialiste sur ce marché. Les Français restent les principaux investisseurs (60%) mais le marché en voit arriver de nouveaux notamment chinois, qui misent sur le vignoble français et surtout le Bordelais. En 2012, un trentaine de domaines de la région bordelaise devrait être cédés à des chinois. En 2010, seul un domaine avait été acheté par un investisseur chinois. Sur les 800.000 hectares que compte le vignoble français, il s'échange chaque année près de 20.000 ha, soit 2,5% des surfaces. Les prix moyens à l'hectare ne cessent de croître depuis 1990. Ils suivent, voire dépassent la courbe du marché immobilier.

Les crus d'exception sont eux hors marché tant les transactions sont rares. Les cotations peuvent atteindre des sommets : fin 2011, un grand blanc de Bourgogne en côte-de-beaune a été valorisé à plus de 20 millions d'euros l'hectare. Les régions viticoles du sud méditerranéen (Provence, Languedoc-Roussillon et Côtes du Rhône), l'Aquitaine et le Val de Loire représentent plus de 70% des transactions, loin devant la région de Cognac, la Bourgogne et la Champagne qui sont des marchés plus confidentiels.

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Journaliste pour RMC.fr, Tugdual de Dieuleveult a demarré sa carrière à la télévision en réalisant un documentaire pour Canal+/Lundi Investigation (Dieuleveult : enquête sur un mystère). Il s'investit dans l'ONG Solidarité Internationale et part au Darfour en 2008 pour la Journée Mondiale de l'Eau. En 2010, il rejoint l'équipage de La Boudeuse en Amazonie et participe à l'élaboration de deux documentaires diffusés sur France 5. Il se spécialise ensuite sur le web et collabore avec plusieurs rédactions dont Europe 1, Atlantico, Oh My Food et RMC depuis 2012. Il a intégré Economie Matin dès sa création.

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