Pour renforcer le Volontariat international en entreprise (VIE), qui a fortement souffert de la crise sanitaire, le gouvernement avait ajouté au plan de relance « le chèque VIE ». Mercredi 31 mars 2021, le gouvernement a annoncé son intention d'étendre cette aide à toutes les entreprises embauchant des jeunes sortant de formation courte ou venant des quartiers prioritaires.
Le chèque VIE, mesure du plan de relance
Partir en VIE, c'est avoir la possibilité de faire l'expérience de l'international tout en lançant sa future carrière professionnelle. Ouvert aux jeunes diplômés de 18 à 28 ans, le VIE a énormément souffert de la crise sanitaire, des fermetures des frontières et des rapatriements qui en ont résulté. Dans une tribune publiée dans le Figaro Étudiant , le ministre délégué au Commerce extérieur, Franck Riester, a rappelé que dans le cadre du plan de relance, « l 'État propose déjà à toutes les PME et ETI un chèque relance de 5.000 euros par mission VIE ». Cette aide bénéficie à 3.000 jeunes.
Le ministre a annoncé dans la tribune que le gouvernement allait élargir cette offre pour permettre à plus de jeunes de faire l'expérience de l'international. Ainsi, il explique dans la tribune co-signée avec Sarah El Haïry, secrétaire d'État à la jeunesse : « Nous souhaitons aller plus loin encore pour que, demain, toujours plus de jeunes puissent se saisir de l'opportunité de ce formidable tremplin. (…) C'est la raison pour laquelle toutes les entreprises qui choisiront des candidats issus de formations courtes ou des jeunes issus des quartiers prioritaires de la politique de la ville sont éligibles au chèque relance VIE. »
Le VIE fortement impacté par la crise sanitaire
La mesure du gouvernement qui représente 15 à 20% du coût d'une mission en VIE a pour but de relancer le Volontariat international en entreprise qui a subi un très gros coup de frein avec la crise sanitaire et la réduction des départs à l'étranger mais aussi l'annulation de mission faute d'autorisation des pays étrangers.
Avant la crise sanitaire, en 2019, ce sont près de 10.000 jeunes qui sont partis dans le cadre d'un VIE, en 2020, ils ne sont plus que 7.170, soit environ 30% de moins que l'année précédente. Franck Riester estime que « l'objectif est de retrouver en 2021 le niveau de 2019 ».