Verizon pourrait bien remporter le gros lot de Yahoo. Le moteur de recherche, géant d'internet dans les années 2000 qui a périclité en même temps que Google prenait le pouvoir, cherche à se vendre au plus offrant.
C'est ce lundi 18 avril que les prétendants devaient se signaler à Yahoo. Finalement, plusieurs grands noms, pressentis pour participer aux enchères, ont fait défaut. C'est notamment le cas pour Google, qui a sans doute craint de ne pouvoir justifier cette acquisition auprès des autorités de régulation (notamment en Europe), a jeté l'éponge. C'est aussi le cas pour des groupes de médias comme Time.
Short list
Verizon est, avec des fonds d'investissement, sur la short list des candidats possibles au rachat des activités de Yahoo. L'opérateur mobile américain a les poches profondes avec une trésorerie de 4,5 milliards d'euros. Verizon souhaite aussi acheter la part de 35% détenue par Yahoo dans sa filiale japonaise, ce que les actionnaires apprécient…
Projet
Mais surtout, Verizon a un projet industriel. L'opérateur est en effet propriétaire d'AOL, l'ancien fournisseur d'accès à internet qui s'est reconverti en groupe de médias. Fusionner les activités de contenus de Yahoo a du sens, sans oublier les 112 millions de clients mobiles à qui Verizon pourrait fournir, par défaut, les services de Yahoo.