Avec ses 2 600 parkings, répartis dans 14 pays, et un chiffre d'affaires de plus de 700 millions d'euros, l'offre est alléchante. Mais le montant du gâteau est élevé : environ 2 milliards d'euros. C'est du moins la somme qu'espère tirer Vinci, numéro un du stationnement en France et par ailleurs leader mondial de la construction, de la cession de ses concessions de parking.
Vinci espère recevoir des offres dès décembre
Une vingtaine de prétendants seraient intéressés, une trentaine même selon Bloomberg. Les premières offres pourraient tomber à partir du mois de décembre.
Reste que le business-model de Vinci Park pourrait changer dans les années à venir. A partir de 2016, il est question –le texte est actuellement discuté au Parlement- que le temps de parking soit facturé au client non plus à l'heure mais à la minute, ce qui représenterait un manque à gagner de 16% selon certaines estimations.
1 milliard d'euros de réserves
En juillet, le PDG de Vinci, Xavier Huillard, expliquait aux Echos : « Nous avons globalement une marge de manoeuvre financière d'au moins 1 milliard d'euros pour saisir d'éventuelles opportunités de croissance externe ».
Il n'écartait pas l'éventualité d'ailleurs d'« ouvrir le capital des sociétés d'autoroutes, ou de nous associer avec un autre opérateur dans les parkings ». Ce sera bientôt chose faite, sachant que l'entreprise a prévenu qu'elle resterait actionnaire de l'activité parking à hauteur de 25% du capital.