Après la bourse, l’immobilier et le marché de l’art, le comble du luxe est maintenant d’immatriculer son véhicule avec une plaque minéralogique portant le chiffre 1. Ce ne sont pas moins de 1,6 millions d'euros qui ont été déboursés par un des membres de la fédération des Emirats.
Avec la chute de 60% du PIB du pays en 2015 et la hausse des mises à prix pour ce genre de fantaisie... Nous avons de quoi frémir.
Une vente aux enchères s'est tenue ce samedi 4 juin à Sharjah, rapportant plus de 50 millions de dirhams (4,6 milions d'euros). « Mon ambition a toujours été d'être le numéro 1 », voici ce qu’a confié Arif Ahmad Al-Zarouni au quotidien Gulf News. Alors pourquoi ne pas débourser 18 millions de dirhams (4,3 millions d'euros) pour équiper la plaque d'immatriculation de son véhicule avec le chiffre 1. Le milliardaire a précisé être prêt à mettre n'importe quel prix pour posséder la plaque affichant ce chiffre. On parle du salaire de Carlos Ghosn... mais il suffirait à peine à couvrir les frais d'une telle lubie !
Avec 1340 participants, cette vente aux enchères est, d’après Abdulla Al Mannai Matar, directeur exécutif de Emirates Auction, considérée comme la plus grande aux Emirats Arabes Unis. Elle n'est pourtant pas la seule à rapporter gros. En effet, un record a été enregistré à Abou Dhabi en février 2008 : la plaque portant le chiffre 1 a été adjugée à 52,2 millions de dirhams (12, 3 millions d'euros).
Des chiffres à six chiffres !
Ce ne sont pas moins de 60 plaques à numéros spéciaux qui ont été vendus pendant cette vente aux enchères. Les chiffres à succès se succèdent et si le numéro 1 est le plus prisé, les 12, 22, 50, 100, 333, 777, 1000, 2016, 2020 ou encore le 99999 ne sont pas bien loin. Les numéros 12 et 22 ont eux aussi étaient adjugés à prix d’or (vendus respectivement à 2,07 millions et 2,08 millions de dirhams, soit plus de 493 243 euros. Le pétrole ça rapporte, mais est-ce vraiment nécessaire de dépenser autant pour un si petit chiffre... A méditer.