Comme vous le savez sans doute, car vous avez été nombreux à m’en parler par mail ou dans les commentaires qu’Hélène et moi n’avons pas eu le temps encore de tous valider. J’en profite pour m’excuser de ces délais parfois très longs, mais c’est le prix à payer pour ne pas laisser de messages qui n’auraient pas leur place sur ce site qui représente aussi une certaine idée collective.
Bref, le PDG de Pfizer a vendu pour 5,6 millions de dollars d’actions le jour de l’annonce sur l’efficacité du vaccin…
Rien de surprenant, circulez, il n’y a rien à voir, ces ventes étaient prévues de longue date. Point.
Officiellement…
« Interrogé par CNN, un porte-parole de la direction de Pfizer a assuré que ces transactions étaient déjà prévues dans un plan de désinvestissement périodique, mis en place par le patron du groupe lorsque le titre atteint un certain prix. En d’autres termes : quand l’action s’envole et dépasse un certain seuil, les actions sont automatiquement vendues. Des cessions programmées dans le cadre de leur gestion financière personnelle, depuis août 2019 pour Albert Bourla et depuis novembre 2019 pour Sally Susman ».
Officieusement… c’est un petit peu plus compliqué !
D’abord, que veut dire une cession programmée ? Est-elle programmée par rapport à un « moment » un instant « T » genre tous les 15 du premier mois de chaque trimestre ? Ou est-ce par rapport à un cours ?
Parce que vous voyez bien que c’est très différent. Si c’est par rapport à un moment, et que le patron annonce une excellente nouvelle faisant bondir les cours juste avant « le moment », alors la méthode à défaut d’être illégale n’est pas forcément très morale.
Soit c’est par rapport à un cours fixé d’avance, il y a « bien longtemps », et l’annonce effectuée permet d’atteindre ce niveau de cours… Là encore, techniquement ce n’est pas illégal, mais pas franchement élégant.
Plus grave et c’est le dernier point. Si le pédégé de Pfizer sait que les études pour son vaccin sont bidonnées, que ce vaccin Pfizer fera pfiiiit…. alors vendre ses actions presque au plus haut, relèvera du délit d’initié.
Au-delà du cas du pédégé…
Au delà du cas personnel de ces deux dirigeants, les volumes, les fluctuations sur les marchés et sur certains titres ont été tels, que les régulateurs boursiers de la SEC américaine, aux autorités européennes, seraient bien inspirées de regarder attentivement les transactions réalisées, car, mon petit doigt me dit, que nous avons eu l’un des plus beaux délits d’initiés de ces 20 dernières années.
Je n’ai aucune preuve, juste un « sentiment ».
Lorsque la poussière sera retombée nous risquons encore de découvrir des choses bien peu ragoutantes.
En attendant, après une envolée spectaculaires, le rebond semble s’essouffler.
Il faut dire Que Donald Trump est toujours président et qu’il ne semble pas du tout vouloir abandonner le bureau ovale, non pas en y restant de force, mais en forçant les démocrates à la disqualification pour tricherie systémique. Il n’est pas dit du tout à ce stade qu’il puisse gagner, mais rien non plus ne dit formellement qu’il va échouer.
Le vaccin de Pfizer, lui aussi semble à la réflexion, ne pas forcément être la solution miracle qui va mettre fin à nos tourments dans l’instant.
Les marchés rebaissent.
L’or remonte.
Mon intime conviction est que c’était un bien beau délit d’initiés et une belle entourloupe.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !