Cette fois-ci ce ne sont pas des économies dans les ministères qui rapportent de l'argent à l'Etat, mais bien la cession de participation dans des entreprises. L'Etat français a en effet annoncé mercredi la vente de 3,12% dans Safran pour un montant de 448,5 millions d'euros. L'Etat indique avoir vendu 13 millions d'actions Safran, ce qui fait ressortir un prix de cession de 34,50 euros par action, soit une faible décote par rapport au cours de clôture de Safran mardi soir à 35,49 euros.
"Cette cession s'inscrit dans le cadre d'une politique de gestion active des participations de l'Etat, qui doit permettre de préserver les intérêts patrimoniaux et stratégiques de l'Etat tout en dégageant des ressources en fonds propres pour de nouveaux secteurs porteurs de développement économique", a indiqué le ministère des Finances. Le produit de la vente devrait servir en partie à financer la nouvelle Banque publique d'investissement (BPI) de fonds propres supplémentaires.
A l'issue de cette opération l'Etat reste le premier actionnaire de Safran avec 27,08% du capital. La capitalisation boursière de Safran ressort à 14,4 milliards d'euros, en hausse de 6% depuis le début de l'année après un bond de 40,5% en 2012.