Le ministre délégué aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari, a annoncé lundi 11 janvier 2021 dans une interview donnée au Parisien, la mise en place de la vidéo-verbalisation dans l'ensemble du Grand Paris d'ici la fin de l'année 2021.
La vidéo-verbalisation d'ici fin 2021 dans le Grand Paris
Dans une interview donnée au Parisien, lundi 11 janvier 2021, le ministre délégué aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari, est revenu sur la mesure permettant la vidéo-verbalisation des véhicules polluants non autorisés dans le Grand Paris. Si le Covid-19 a ralenti sa mise en application, le ministre délégué confirme que la mesure est toujours d'actualité : « L'objectif, c'est que la vidéo-verbalisation démarre d'ici fin 2021 ».
Cette vidéo-verbalisation se divise en deux phases, une caméra capte l'infraction et un agent public visionnant la bande décide s'il y a lieu ou non de sanctionner. Jean-Baptiste Djebbarie se doute bien que la mesure ne sera pas très populaire auprès des Franciliens. « Oui, en France comme ailleurs, on n'aime pas beaucoup recevoir des amendes… ». Cependant, il rappelle que le but premier de cette mesure est la réduction de la pollution sur l'ensemble du Grand Paris et même du pays. « La pollution de l'air tue 48.000 personnes par an en France : c'est dix fois plus que les accidents de la route ! (…) Ces nouveaux systèmes vont nous permettre d'avoir des résultats très concrets sur la qualité de l'air, et donc la qualité de vie des Français ».
Périphérique parisien à 50 km/h et gratuité des transports en commun
Dans l'interview donnée au Parisien, Jean-Baptiste Djebbari revient sur le potentiel passage à 50 km/h du périphérique parisien. Pour le moment, la limite de vitesse de la rocade est encore maintenue à 70 km/h mais beaucoup souhaitent la réduire encore. Sur ce point, le ministre délégué estime que la mairie de Paris n'est pas seul juge : « Avant de faire de grandes annonces qui concernent une bonne partie des Franciliens, il faut d'abord leur adhésion ».
Sur le sujet de la gratuité des transports, Jean-Baptiste Djebbari est catégorique : « C'est une illusion ». Si beaucoup estiment cela faisable, le ministre délégué aux Transports demande « Que ceux qui prônent la gratuité nous disent comment ils la financent ! ». Rappelant que « Si les transports sont gratuits, ce sont les contribuables qui payent ».