Une étude révèle que le risque d’accident vasculaire cérébral serait 20% plus élevé chez les végétariens.
48.000 individus testés
Il est de bon ton d’être végétarien pour prendre soin de sa santé. Seule ombre au tableau, une étude britannique publiée dans le British Medical Journal montre qu’il y a un revers de la médaille d’être un non-carnivore, révèle Les Échos, jeudi 5 septembre.
Les chercheurs de l’université d’Oxford ont enquêté sur les modes de vie, les antécédents médicaux et les habitudes alimentaires de 48.000 individus pendant dix-huit ans. Ils ont été classés en trois catégories : les végétariens et végétaliens, les mangeurs de poisson (pescétariens) et les mangeurs de viande et poisson.
Moins de maladies coronariennes mais plus d’AVC
Résultat des courses, le risque d’accident vasculaire cérébral (AVC) est 20% plus élevé chez les végétariens et végétaliens que chez les carnivores, à cause d’une plus faible présence de la vitamine B12. En revanche, les végétariens se nourrissant essentiellement d’assiette de légumes sont moins sujets aux maladies cardiovasculaires que les carnivores.
Le risque de maladies coronariennes est 22% plus faible chez les végétariens, et 13% plus faible chez les pescétariens. Les chercheurs prétendent que cette baisse est « due à un indice de masse corporelle plus bas et à des taux plus bas de pression artérielle, de cholestérol et de diabète associés à ces régimes ». Les scientifiques appellent toutefois à rester prudent sur le résultat de cette enquête et à entamer de nouvelles études pour vérifier ces conclusions.