Les Français seront plus volontiers fourmis que cigales durant les vacances d'été. 61% d'entre eux veulent surveiller les dépenses sur leurs lieux de villégiature pour éviter les mauvaises surprises à la rentrée.
Pas question de dépenser plus que de raison durant les vacances d'été. Une grande majorité de Français (61%) a l'intention de passer des vacances « plus économes » en juillet et en août, d'après un sondage OpinionWay pour Homair, spécialiste de l'hôtellerie de plein air. Plus de la moitié des personnes interrogées (53%) vont limiter les sorties au restaurant. Dans une même proportion, les Français vont préférer un séjour chez des amis ou en famille, délaissant ainsi les locations ou les hôtels. Dans le même esprit, 77% des sondés ont l'intention d'éviter les lieux de villégiature trop fréquentés, comme l'Ile-de-Ré ou St Tropez. Une mauvaise nouvelle pour les hauts lieux du tourisme, mais une opportunité pour les destinations plus confidentielles : les Français vont les privilégier afin d'éviter les contaminations et une « seconde vague ».
Éviter les lieux trop fréquentés
Car les résultats de ce sondage sont directement liés à la crise sanitaire du coronavirus. 64% des personnes interrogées vont ainsi choisir des hébergements individuels plutôt que des résidences collectives de type hôtels, toujours dans l'optique d'éviter la propagation du virus toujours actif sur le territoire. 7 vacanciers sur 10 vont ainsi privilégier la nature, tandis que 68% éviteront les lieux et activités trop fréquentés : les monuments qui attirent habituellement de nombreux touristes risquent une baisse de leur popularité cette année.
Une rentrée économiquement difficile
Cette volonté d'éviter les dépenses superflues durant les vacances est aussi le signe d'une crainte très forte parmi les Français. Deux tiers d'entre eux ont peur de la fin des vacances : la rentrée pourrait en effet être très difficile pour beaucoup de Français, en raison des conséquences économiques de la crise du coronavirus. Des conséquences qui commencent d'ailleurs à se faire sentir. La moitié des Français estime d'ailleurs que ces vacances n'en seront pas véritablement : l'inquiétude est toujours au rendez-vous, que ce sont au niveau sanitaire qu'économique.