L’arrivée de géants comme AirBnb, numéro un mondial de la location de meublés de tourisme, a changé la donne. Et chamboulé toutes les règles. Face au succès de ce type de concept, les communes réclament leur part.
Comme dans un hôtel
En France, les hôtes accueillis doivent donc désormais régler une taxe de séjour pour chaque nuit passée dans l’appartement loué, comme ils le feraient dans un hôtel. Pour savoir quel sera le montant de la taxe que le propriétaire de votre maison de vacances devra vous facturer, rendez-vous sur le site internet https://taxesejour.impots.gouv.fr/DTS_WEB/FR/.
Le fisc français a tout prévu : ce site vous permet de savoir quel et le montant éventuel de la taxe de séjour que vous êtes censé collecter si vous louez votre bien immobilier. Les taxes de séjour en vigueur dans 14 745 communes de France sont ainsi renseignées.
Le montant de ladite taxe varie entre 0,75 € par nuit et par personne (pour un meublé de tourisme sans étoile) à 4 € pour un meublé 5 étoiles.
Un "processus fiscal simple et efficace"
Soucieux d’améliorer ses relations avec certaines villes de France, et notamment avec Paris, le site américain de location entre particuliers a encadré son activité sur le plan juridique. Depuis le 1er octobre 2015, Airbnb collecte la taxe de séjour pour le compte des personnes mettant à disposition leur logement dans la capitale.
Trois mois plus tard, le site de location avait déjà reversé 1,2 million d'euros à la Ville de Paris.