C'est désormais acté. Les autorités antitrust européennes ont autorisé vendredi Universal Music Group (UMG) à racheter les activités de musique enregistrée d'EMI pour 1,5 milliards d'euros (1,9 milliard de dollars). La seule condition qui prévalait dans ce rachat était la cession des principaux labels d'EMI et certains des siens, ce que la filiale de Vivendi a accepté.
La Commission européenne précise dans un communiqué que ces cessions, qui incluent les labels Chrysalis, Mute et EMI Classics du britannique ainsi que Sanctuary et Co-op Music, aujourd'hui propriété d'UMG, ont apaisé les craintes suscitées par la part de marché combinée du nouvel ensemble. Autre label important qu'Universal Music Group s'est engagé à céder : EMI Recording Limited, qui possède le label Parlophone, la maison de disques de Coldplay, Kylie Minogue, Pink Floyd, David Bowie ou encore de Tina Turner. Universal a également accepté de se séparer d'EMI France (propriétaire du catalogue de David Guetta).
La nouvelle entité devrait quand même conserver quelques perles comme le catalogue des célebres Beatles
En avril dernier, la Commission européenne avait autorisé le Japonais Sony à racheter les activités d'EMI dans l'édition musicale. EMI a été mis en vente par Citigroup, qui avait repris le groupe britannique après un défaut de son actionnaire précédent, le fonds d'investissement Terra Firma, sur certains prêts accordés par le groupe bancaire américain. En avril dernier, la Commission européenne avait autorisé le Japonais Sony à racheter les activités d'EMI dans l'édition musicale.