Faux avis, promotions : l’Union Européenne serre la vis

Cedric.bonnefoy
Par Cédric Bonnefoy Modifié le 30 mai 2022 à 14h10
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@pixabay - © Economie Matin
4%En cas d'infraction sur des promotions gonflées, les sites en ligne s'exposent à une amende pouvant atteindre les 4% de leur chiffre d'affaires.

Concernant les faux avis ou encore les promotions, une directive européenne vient d'entrer en vigueur. Les acteurs du e-commerce vont devoir se méfier désormais.

Une réglementation plus stricte

Sur les sites d’achat des géants du commerce en ligne, il n’est pas rare de trouver des promotions plus qu’alléchantes ou même une pluie de commentaires élogieux sur un produit. Or, il est parfois bon de se méfier, les faux avis ou les promotions douteuses sont aussi bien présents sur la toile. Pour limiter leur impact, une directive européenne adoptée depuis plusieurs mois est désormais en vigueur dans les pays de l’Union Européenne, dont la France.

Déjà, les sites marchands devront vérifier si les avis sont bien ceux de personnes ayant bien acheté le produit en question. Autre mesure, si le droit de rétraction est absent, le consommateur devra désormais donner son aval. Une manière de les protéger face à des produits avec des différences trop marquées entre les photos et le colis reçu à la maison. Enfin, les plateformes devront donner plus d’indication sur un éventuel « lien capitalistique » entre elles et le produit en question.

Plus de sanctions en cas de promotions gonflées

La directive entend aussi augmenter les sanctions en cas de manquement. Cela concerne davantage l’encadrement des promotions. Pour lutter contre les fausses réductions de prix dopés, les sites devront indiquer le prix de référence qui sert à établir ensuite la ristourne. En cas d’infraction, la société s’exposera à une amende pouvant atteindre 4% de son chiffre d’affaires.

Enfin, les visites de vendeurs sont aussi plus encadrées. Si ces derniers insistent pour rentrer chez vous malgré votre souhait de ne pas les recevoir, ils s’exposent désormais à une sanction plus forte : un an d’emprisonnement et 150.000 euros d’amende.

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Cedric.bonnefoy

Cédric Bonnefoy est journaliste en local à la radio. À côté, il collabore depuis 2022 avec Économie Matin.

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