Les interdiction n'en finissent pas de pleuvoir en France sur le service de covoiturage urbain proposé par la start-up californienne Uber. Après Nantes et Marseille, le service UberPOP vient d'être interdit à Strasbourg, après l'interpellation de trois chauffeurs par la police.
UberPOP : trois interpellations à Strasbourg
Mercredi 10 juin dernier, trois chauffeurs UberPOP ont été interpellés à Strasbourg, par les forces de l'ordre, pour exercice illégal de la profession de taxi. Des arrestations qui tombent après la publication d'un arrêté préfectoral d'interdiction, demandé par les chauffeurs de taxis de la capitale alsacienne. Pour éviter tout débordement, les forces de l'ordre ont agit rapidement, au lendemain du lancement du service controversé UberPOP, à Strasbourg.
Le service UberPOP interdit en France depuis la loi Thévenoud
UberPOP, interdit en France depuis l'adoption de la loi Thévenoud, permet à des particuliers de s'improviser chauffeur de taxi l'espace d'un trajet. Une solution économique et une alternative au taxi que les professionnels voient d'un très mauvais oeil. Il faut dire qu'emprunter UberPOP revient moins cher que de faire le trajet avec un taxi classique. Mais malgré cette interdiction, Uber continue de développer son service dans les grandes villes de France.
La guerre contre Uber fait rage
Strasbourg n'est pas la première ville à être le centre de la lutte entre le gouvernement et les taxis, d'une part, et Uber de l'autre. Récemment, c'est Marseille, ou des affrontements entre chauffeurs Uber et taxis font rage, et Nantes, qui ont également subi une interdiction préfectorale en ce qui concerne ces services de VTC et de covoiturage urbain.