Décidément la règlementation et Uber ne font pas bon ménage... Encore une fois, aux Etats-Unis, une municipalité s'attaque à la start-up spécialisée dans les véhicules de tourisme avec chauffeur : Portland, dans l'Oregon, a demandé à un juge d'interdire Uber car il ne remplirait pas la règlementation de sécurité de la ville, contrairement aux taxis. Fin novembre, c'était la ville de Las Vegas qui accusait Uber de se moquer de la loi.
Quand Uber ne veut pas suivre la loi
Le Maire de Portland, Charlie Hayes, a porté plainte contre Uber pour la simple raison que le service est sujet à la réglementation concernant le transport de personnes par des privés. Et qu'Uber viole cette réglementation.
« Les taxis suivent cette réglementation. Les hôtels et les groupes BTP suivent cette réglementation. Parce que tout le monde est d'accord : une bonne règlementation rend plus sûre notre communauté », estime le maire de la ville. « Uber n'est pas d'accord, alors nous allons demander une injonction du tribunal » pour interdire le service dans la ville.
Uber, comme ce fut le cas en France, a décidé de répondre essentiellement en demandant à ses clients de signer une pétition, ce qui a bien peu de valeur face à la loi.
Uber interdite à New Delhi à cause d'un viol
Comme si cela ne suffisait pas de s'attirer les ires de tous les taxis et de toutes les grandes villes du monde, Uber est même impliquée dans une affaire de viol à New Delhi, en Inde. Selon les autorités, un des chauffeurs d'Uber aurait violé une passagère. Le service est donc désormais interdit dans la capitale indienne jusqu'à nouvel ordre depuis le 8 décembre 2014.
Uber, selon les autorités indiennes qui ont annoncé leur intention de porter plainte contre la start-up californienne valorisée à 40 milliards de dollars, n'aurait pas vérifié les antécédents du chauffeur ni même installé de GPS pour retracer les parcours de ses voitures.