Tous les regards se tournent déjà vers l’Empire du Milieu… Près de 250 000 comptes ont été attaqués ce week-end. Les hackers ont pu s’y immiscer et accéder aux données confidentielles de leur propriétaire : leur nom, leur adresse mail, leur identifiant et leur mot de passe pourtant crypté. Certes le chiffre est massif, mais cela ne représente jamais que 0,1% des utilisateurs du site de micro-blogging dans le monde.
Du coup, Twitter a invalidé les mots de passe, avant de contacter les utilisateurs concernés pour leur indiquer la procédure à suivre pour le modifier.
Apparemment, l’attaque serait particulièrement sophistiquée. Elle est le fruit "d’un travail de professionnels, et nous pensons qu’il ne s’agit pas d’un incident isolé”, a souligné le directeur de la sécurité de Twitter, Bob Lord.
Les yeux se tournent déjà vers la Chine, d’où un réseau de hackers a déjà piraté les comptes de grandes entreprises, et notamment ceux de médias américains, comme le New York Times, le Wall Street journal ou CNN. Certains accusent même le gouvernement de protéger ces pirates, voire de les faire travailler à sa solde. C’est du moins une des craintes relayées par le Daily Mail : « Il y a une crainte croissante que le gouvernement sponsorise officiellement une armée rouge de hackers qui travaillent sans relâche pour découvrir non seulement les secrets commerciaux d'entreprises occidentales, mais aussi les coordonnées de journalistes critiques et de dissidents chinois ». Des allégations évidemment aussitôt démenties par les autorités chinoises.
Twitter servant à publier des messages publics, les hackers ont peu de chance d’être tombés sur des secrets d’Etat. Mais ils ont pu s’en servir comme d’une porte d’entrée vers d’autres comptes internet, les internautes utilisant souvent le même mot de passe pour Twitter et pour leur compte Mail. Dès lors, les pirates n’ont plus qu’à s’infiltrer dans la messagerie privée et lire les mails, par exemple d’opposants chinois au régime...