C'est l'entrée en bourse la plus attendue... du moins depuis celle (ratée) de Facebook en mai 2012 (des problèmes technologiques avaient perturbé la cotation et entraîné des litiges ; surtout, l'action avait chuté dès le deuxième jour et a mis plus d'un an à retrouver ses couleurs d'origine).
Une entrée en bourse qui fait déjà jaser
L'entreprise américaine de micro-blogging, Twitter, créée il y a sept ans, a annoncé hier dans un Tweet avoir « soumis de façon confidentielle un formulaire S-1 à la SEC », le gendarme américain de la Bourse, « en vue d'une introduction en Bourse ». Avant de tweeter un laconique mais humoristique : « Now, back to work ». Cette procédure est réservée aux jeunes entreprises en forte croissance, dont le revenu annuel est inférieur à 1 milliard de dollars (en 2013, ses revenus sont estimés à 582 millions de dollars), comme l'explique Business Insider.
Cela permet de garder les documents confidentiels, à l'abri des regards indiscrets des médias et des concurrents, jusqu'à 21 jours avant le « road show », la tournée pendant laquelle banquiers et dirigeants vantent les futurs titres auprès des investisseurs institutionnels.
Pourquoi Twiiter a t-elle opté pour une procédure confidentielle ?!
Mais certaines mauvaises langues, échaudées par l'échec (relatif) de l'IPO de Facebook, s'interrogent déjà sur les raisons qui poussent Twitter à opter pour la confidentialité des documents. Aurait-elle des choses à cacher ?
Twitter vaudrait entre 10 et 15 milliards de dollars (à la veille de son IPO, Facebook était valorisée à 104 milliards !).