Deux études portant sur les troubles de déficit de l’attention (TDHA) viennent de sortir. La première explique comment le sport réduit l’hyperactivité chez les filles et la seconde affirme que le nombre d’enfants atteints de TDHA est largement surestimé.
Le sport réduit les troubles de l’attention chez les filles
Selon une étude parue dans la revue Preventive Medicine, les filles de 6 à 10 ans qui pratiquent une activité sportive sont moins touchées par les troubles de déficit de l’attention (TDHA). Cette enquête a été menée auprès de 991 filles et 1.006 garçons nés entre 1997 et 1998. Elle montre aussi l’importance de diagnostiquer et de traiter le plus tôt possible les garçons qui ne sont pas concernés par cette découverte.
La pratique du sport est donc plus que jamais un enjeu de santé publique. Non seulement elle permet de prévenir de l’obésité mais elle présente aussi des aspects bénéfiques sur la concentration, les relations sociales ainsi que le développement d’habilités particulières.
Les enfants atteints de TDHA sont 17 fois moins nombreux
Pathologie dont on entend beaucoup parler depuis quelques années, les troubles de déficit de l’attention (TDHA) ont également fait l’objet d’une étude menée par Sébastien Ponnou, un chercheur de l’université de Rouen-Normandie. Ce psychanalyste affirme que les chiffres officiels sont gonflés. Il y aurait en réalité 17 fois moins d’enfants atteints de TDHA.
Sébastien Ponnou explique : « D’après notre étude, la prévalence de l’hyperactivité /TDAH en France peut être estimée à 0,3% des enfants d’âge scolaire, avec 0,2% pour la prescription de psychostimulants », lit-on dans Libération. Cet écart entre les chiffres officiels et les chiffres de l’enquête s’expliquerait, d’après le psychanalyste, par « des conflits d’intérêts avec l’industrie pharmaceutique ». Aux États-Unis par exemple, un enfant sur 10 serait soi-disant atteint de TDHA et serait traité par Ritaline, une amphétamine.