L’enjeu du bonheur en entreprise est devenu une priorité nationale. La santé au travail n’est plus une charge mais un enjeu de performance économique collectif.
Alors que notre environnement économique devient de plus en plus anxiogène avec son cortège d’incertitudes et une incapacité grandissante à pouvoir se projeter dans l’avenir, les dirigeants que nous sommes décident de réagir en prenant le contre-pied de cette morosité ambiante, et en partant à la quête du bonheur. Utopie ? Inconscience ? Provocation ? Rien de tout cela en vérité.
L’entrepreneur est avant tout un pionnier à la recherche de nouveaux territoires à explorer. Nos sociétés bâties sur des modèles de développement chahutés, sans doute à réinventer, ont besoin d’un second souffle où l’épanouissement de l’individu sera le maître étalon. La réussite professionnelle se conjugue de plus en plus avec l’accomplissement personnel qui devient un facteur essentiel de performance.
C’est aujourd’hui une vision largement admise : trouver le juste équilibre entre travail et vie privée est primordial pour s’épanouir professionnellement. Le Bonheur National Brut deviendra-t-il à terme notre objectif principal de croissance ? De plus en plus décrié, le PIB est remis en cause par de nombreux experts et les initiatives se multiplient au profit d’un indice plus complet et significatif de ce que vivent réellement nos concitoyens.
Le progrès et le bien-être de nos sociétés peuvent-ils encore longtemps se mesurer uniquement à l’aune du produit intérieur brut, qui exprime la valeur des biens et produits d’un pays ? Savoir anticiper et préparer cette évolution de nos entreprises, est une ambition majeure qui devra faire du développement personnel une clé de la réussite.
En s’attachant à définir les contours d’un nouveau cadre de progrès social et économique, parier sur le Bonheur est essentiel pour un engagement en faveur d’un entreprenariat à visage humain. Parler de bonheur en entreprise n’est plus un tabou et l’amélioration des conditions de travail sous tend toute politique de management.
Les grandes organisations internationales et les politiques s’emparent du sujet pour donner un nouveau visage à la notion de croissance, et le "Bonheur National Brut" taille en brèche le sacro-saint PIB.