Défendons la liberté de travailler : libéralisons totalement le travail dominical et nocturne !

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Par Mickaël Camilleri Modifié le 1 octobre 2013 à 14h46

Les Jeunes de la Droite Sociale, par la voix de leur Président Mickaël Camilleri, s’insurgent de l’absence totale de courage politique du Gouvernement sur le dossier du travail dominical et nocturne. Une fois de plus, François Hollande et son gouvernement appliquent un principe qu’ils ont déjà largement éprouvé : « courage, fuyons ! ».

Cette politique de l’autruche n’est pas à la hauteur de l’enjeu. Pire, elle vire à l’autisme quand un gouvernement, qui se targue pourtant si souvent de défendre les intérêts de la « classe laborieuse », reste sourd et aveugle à ces dizaines de milliers de salariés qui ne demandent qu’une chose très simple : « laissez-nous travailler ! »

Dans quel autre pays les salariés doivent-ils se battre pour qu’on les autorise à travailler ? On marche sur la tête ! Dans un contexte de croissance quasi-nulle, cette attitude n’est pas seulement irresponsable, elle est criminelle ! Notamment à l’encontre de tous ces Français moyens et modestes, dont beaucoup sont de jeunes étudiants, qui ont fait le choix volontaire de l’autonomie par le travail, et non l’assistanat, en travaillant le dimanche ou en soirée.

Face à l’improbable mille-feuille réglementaire régissant le travail dominical et nocturne, nous, Jeunes de la Droite Sociale, partisans du travail, sommes à favorables à l’établissement d’une règle simple : libéralisation totale du travail dominical et nocturne pour tous les magasins, partout en France, toute l’année !

Nous y mettons seulement deux barrières :

1. la garantie d’un jour chômé dans la semaine, au choix du salarié, en négociation avec son employeur, ou sur la base de la convention collective du secteur ;

2. la garantie d’une augmentation substantielle de salaire, au moins 50% pour toutes les heures effectuées après 21h le soir et au moins 100% pour le dimanche toute la journée.

Ce débat sur le travail dominical et nocturne doit s’inscrire dans une réflexion plus large sur le temps de travail. Nous, Jeunes de la Droite Sociale, pensons que ce n’est pas à l’Etat de nous dire combien de temps, et où, et comment, et avec qui, devons-nous travailler. Le temps de travail dans une entreprise ne devrait être que l’aboutissement de négociations entre les partenaires sociaux qui y travaillent au quotidien. Faisons confiance au dialogue social ! Arrêtons le dogme des solutions étatistes !

Nous défendons un principe de bon sens : la liberté de travailler. Encourager cette liberté est la seule option possible pour faire revenir la croissance : une croissance riche en emplois, à mille lieux de la politique d’assistanat généralisé prônée par François Hollande !

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Mickaël Camilleri est le président des Jeunes de la Droite Sociale.

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