Toys’R’Us, c’est terminé aux États-Unis. Mais l’enseigne est toujours en activité en France et elle compte bien demeurer numéro 1 du secteur dans l’Hexagone.
Mais pour poursuivre l’activité , Toys’R ‘Us a besoin d’un repreneur. La filiale française s’est donc mis en quête d’un chevalier blanc en mars, alors que les magasins américains annonçaient leur liquidation. Jean Charretteur, le directeur général de la branche hexagonale du groupe a annoncé ce mercredi aux représentants du personnel avoir placé l’entreprise en redressement judiciaire. Le tribunal de commerce d’Evry (Essonne) tiendra une audience cette semaine, avec une décision attendue pour la rentrée.
La confiance du dirigeant
Le dirigeant s’est dit « très confiant » dans l’avenir du groupe, ajoutant avoir mis en place une « équipe de choc » pour donner « toutes les chances » à la société. En France, Toys’R’Us compte 53 magasins et emploie 1 300 personnes. Un des projets sur la table est un rapprochement avec le groupe Orchestra, qui détient la marque Prémaman. L’idée est de proposer, dans un même magasin, des jouets d’un côté et de l’autre des articles d’habillement et de puériculture.
Un repreneur fragile
Le concept a du sens, mais Orchestra n’est pas au mieux de sa forme : l’entreprise vient de réchapper à la cessation de paiements grâce à un accord de rééchelonnement de sa dette. Le groupe a accusé une perte de 20 millions d’euros l’an dernier pour un chiffre d’affaires de 600 millions. En mars, Toys’R’Us France annonçait rechercher un repreneur suite à la liquidation de la maison-mère américaine. La propriété de la marque reste entre les mains des prêteurs qui en possèdent les droits aux États-Unis.