Si pendant le confinement, le maître-mot était télétravail, le déconfinement a mis à mal cette nouvelle organisation. Selon un sondage réalisé par l’Ipsos, les travailleurs estiment que cette méthode de travail ne se généralisera pas à l’avenir.
L’étude Ipsos réalisée pour les Echos met en avant le caractère éphémère du boom du télétravail dû aux restrictions du confinement. Le sondage révèle que le déconfinement a eu pour effet un retour massif des travailleurs sur leurs lieux de travail. Ainsi avant le confinement, le taux de travailleurs ayant recours au télétravail une fois par semaine atteignait un peu moins de 30%. Une situation qui a fait un bond de 35% au moment du confinement. Cependant, avec le déconfinement, 55% des employés sont retournés travailler en entreprise.
Pour seulement 15% des sondés le télétravail pourrait se généraliser dans le futur, une très faible part. Cité par les Echos, Etienne Mercier, le directeur du pôle opinion et santé d’Ipsos, explique ce résultat par l’appel des entreprises « à un retour (du travail) sur site ». Si 77% estiment avoir bien vécu le télétravail, ils sont 38% à préférer travailler sur le site de leur entreprise.
Des complications liées au télétravail
Si plus des 3/4 ont apprécié le télétravail, ce dernier n’a pas forcément eu que des répercussions positives. L’étude indique que « Beaucoup avouent avoir subi des répercussions négatives sur leur bien-être physique et psychologique ». En terme de charge de travail, plus d’un tiers des sondés avoue avoir eu des difficultés.
Une surprise ressort cependant de l’étude. Les jeunes employés ont été 46%, parmi les moins de 35 ans, à avoir ressenti une charge mentale plus forte que d’habitude. Un écart de 5 points en comparaison avec l’ensemble des employés.