Piketty, au piquet ! porte un regard effrayé sur le risque majeur de voir émerger un gourou officiel d'une forme revisitée du marxisme. Car Thomas Piketty développe une approche encore plus perverse que celle de Karl Marx. Son credo ? Vive l'économie de marché, mais à la seule condition que les fruits récoltés par les individus soient raflés par les États chargés d'en disposer selon leur bon vouloir.
La contradiction centrale du capitalisme
"Très habile, Thomas Piketty est parvenu à marketer son parti pris idéologique en une simple équation à deux variables : le taux de rendement du capital (r) > le taux de croissance (g). Avec toute la modestie qui le caractérise, il estime ainsi avoir découvert "la contradiction centrale du capitalisme". Rien que ça ! Selon sa conception du monde composé de deux catégories hermétiques (l’une s’abreuvant dans un open bar ouvert 24h/24, tandis que l’autre dispose de moins en moins d’eau pour étancher sa soif), l’humanité s’apprêterait à rencontrer de graves problèmes sociaux.
La force de la nouvelle coqueluche de l'économie
Si on croit l’économiste sur parole, sa prédiction ne manque pas de cohérence, d’ailleurs. Même en défendant le principe d’une société libre générant inévitablement des inégalités sociales, une telle menace ne peut pas laisser indifférent. C’est là toute la force de la nouvelle coqueluche de l’économie mondiale.
Un théorème digne d'Albert Einstein
Adossée à des graphiques habilement trafiqués pour donner le change, sa démonstration est présentée comme s’il s’agissait d’un théorème physique digne d’Albert Einstein. Or, nous en sommes très loin. Elle est en fait entachée d’erreurs grossières et de spéculations fumeuses. Faut-il exclusivement y voir de l’insuffisance professionnelle ou doit-on, là encore, parler d’une forme d’imposture ?"