Tesla a voulu faire oublier les difficultés de production de sa dernière berline, la Model 3, en dévoilant dans la nuit de jeudi à vendredi deux nouveaux véhicules… qui ne s'adressent pas au conducteur lambda !
Le dévoilement du Tesla Semi, le semi-remorque du constructeur américain de véhicules électriques, était attendu depuis quelques temps. Elon Musk, le charismatique fondateur et PDG du groupe, avait fait monter la pression ces derniers mois. Ce camion aux lignes futuristes est capable de passer de 0 à 100 km/h en 5 secondes, mais surtout il possède une autonomie de 800 km, avec sa remorque et sur autoroute. De quoi assurer les allers/retours de 80% trajets qui font moins de 400 km, a assuré le patron. Le chauffeur pourra tenir debout dans la cabine, mais pas y dormir : aucune couchette n'a été prévue.
Un camion vert et futuriste
La production du Semi débutera à la toute fin de 2019. En revanche, Elon Musk n'a pas donné de prix, ce qui n'est pas un très bon signe : cela signifie que ce camion va coûter cher ! Il a cependant promis qu'un camion diesel coûterait 20% de plus que son semi-remorque, en y ajoutant les frais d'essence et les assurances. La surprise de la soirée a été la présentation du Roadster, une voiture de sport qui n'est autre que la version réimaginée du tout premier véhicule produit par Tesla.
Une voiture de sport très rapide
Ce véhicule, qui peut transporter quatre passagers, passe de 0 à 100 km/h en 1,9 seconde — un record — et son autonomie est de 1 000 km sur une seule charge — autre record pour un véhicule électrique. Il faudra cependant attendre jusqu'en 2020 pour conduire cette voiture sans équivalent… et investir 200 000 dollars. En espérant que Tesla améliore sa ligne de production : la Model 3 rencontre toujours de sérieuses difficultés de fabrication.