Les ordonnances de septembre 2017 obligent les employeurs à justifier les raisons d’un refus de télétravail. Cette disposition va généraliser cette pratique. Attention tout de même aux risques liés à ce mode d’organisation du travail s’il sort de son cadre d’exception.
Le télétravail, on le sait, peut-être une chance ou une malédiction selon les cas. Coincé dans les transports, quand le réveil sonne deux ou trois heures avant le début du travail, tout le monde a tendance à idéaliser ce mode de travail. Pourtant, il peut aussi devenir un cauchemar et participer à la confusion la plus totale entre vie professionnelle et vie personnelle.
Le problème était latent depuis quelques années et le législateur a tardé à encadrer ce mode d’organisation. En septembre, les choses ont un peu changé avec des ordonnances à ce sujet. Désormais, si un employeur veut refuser le télétravail, il doit justifier sa réponse par des raisons précises qui ont trait à la tâche à accomplir ou au fonctionnement de l’entreprise. « Il devient donc plus facile d’en faire la demande et d’obtenir qu’il se concrétise en commençant par un avenant au contrat de travail.
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