Dès janvier 2022, le recours au travail sera obligatoire pour tous les postes « télétravaillables », à raison de 3 jours par semaine minimum, 4 jours par semaine restant une recommandation, a annoncé le Premier ministre, Jean Castex, lors d’une conférence de presse le 27 décembre 2021.
La restauration à bord de trains et avions, c’est fini !
L’exécutif dégaine son arsenal de mesures visant à endiguer la vague épidémique liée au variant Omicron du Covid-19. Rien de révolutionnaire au menu, mais une poignée de mesures restrictives sont tout de même au programme. La plus importante d’entre elles : un recours accru au télétravail. Recommandé depuis le 22 décembre 2021, il sera prochainement obligatoire. Pour tous les postes « télétravaillables », le télétravail sera de mise au moins trois jours par semaine, voire quatre jours si possible.
Dans les transports longue distance, ainsi que dans les théâtres et cinémas, la consommation de boissons et aliments est désormais interdite. Ceci, avant d’empêcher les clients d’enlever leur masque sous le prétexte de boire ou manger. Afin de limiter les déplacements, dans les bars, cafés et restaurants, seule la consommation assise est désormais permise.
Le port du masque sera à nouveau obligatoire en extérieur
Autre grande mesure : l’obligation du port du masque en extérieur est réinstaurée, même si elle ne concerne pas l’ensemble de l’espace public. L’exécutif recommande aux préfets de la réinstaurer dans les centres-villes, mais la décision ultime reviendra aux préfets. Les rassemblements sont désormais limités à 2.000 personnes en intérieur et à 5.000 personnes en extérieur. Les traditionnelles cérémonies de vœux qui ont lieu en janvier sont annulées.
Le Premier ministre a également touché quelques mots de ce que l’exécutif ne fera pas à ce stade. Il n’est pas prévu de réinstaurer un couvre-feu (même si cette position sera réexaminée lors du prochain Conseil de Défense sanitaire, le 5 janvier 2022). Il n’est pas non plus prévu de passer les écoles, collèges et lycées en distanciel, ni de prolonger les vacances scolaires.