L’Arcep va dévoiler ce vendredi 19 juin comment il compte vendre les bandes de fréquence 700 MHz. Utilisées par l’audiovisuel, ces fréquences dites « en or » permettront aux opérateurs téléphoniques de livrer un bien meilleur service : ces fréquences offrent en effet des performances d’excellente qualité dans les bâtiments.
Mais pour en bénéficier, les opérateurs devront mettre de l’argent sur la table. Beaucoup d’argent ! L’État compte bien obtenir le maximum durant ces enchères qui se tiendront en fin d’année. Le régulateur des télécoms devra en tout faire tout ce qui est en son pouvoir pour valoriser au mieux ces fréquences.
Chères fréquences
Celles-ci seront proposées aux plus offrants sous forme de six blocs de 5 MHz (soit 30 MHz en tout). Le prix de réserve est fixé à 416 millions d’euros le bloc, donc l’État devrait en tirer un minimum de 2,5 milliards d’euros. L'Arcep a toutefois mis en place des règles afin d’éviter qu’un acteur s’accapare trop de fréquence : un opérateur ne devra pas posséder plus de 30 MHz dans la « bande basse », c’est à dire dans les fréquences 800 et 900 MHz, ainsi que 700 MHz, celles qui vont être mis en vente.
Plus de souplesse pour Free
Trois opérateurs possèdent déjà 20 MHz : Bouygues Telecom, Orange et Numericable-SFR. Ces trois-là ne pourront pas prétendre à plus de deux blocs, laissant le quatrième acteur, Free Mobile, avec une petite marge supplémentaire… même si aucun opérateur ne pourra posséder plus de 3 blocs. Les enchères débutent en novembre, avec des résultats proclamés en fin d’année.