Eco Digest (1) du vendredi 27 juillet 2012 - Le groupe américain Facebook prépare la commercialisation d'un smartphone pour l'année 2013, selon Bloomberg, confirmant ainsi les rumeurs qui courent depuis plusieurs mois. Le futur appareil, qui devrait être fabriqué en collaboration avec le taïwanais HTC, proposerait une version personnalisée du système Android de Google. Développé dans le plus grand secret, le projet aurait reçu les renforts de nouvelles recrues venues d'Apple et de Research In Motion, précise l'agence économique. Contacté, le géant américain fondé par Mark Zuckerberg a refusé de confirmer ces informations.
Ce jeudi, le site Internet communautaire publiait également ses premiers résultats financiers depuis son introduction mouvementée au Nasdaq le 18 mai dernier. Facebook a annoncé une perte nette de 157 millions de dollars pour le deuxième trimestre. En revanche, la société californienne affiche un bénéfice net de 12 cents par action et un chiffre d'affaires de 1,18 milliard de dollars, conformes aux attentes des analystes. Soit une progression du CA de 32 % sur un an. Le réseau social peut aussi se targuer de posséder 955 millions d'utilisateurs actifs, en hausse de 29% sur un an. L'action a perdu jeudi 8,5% à la Bourse américaine.
- La Banque centrale européenne (BCE) a rassuré jeudi les marchés, tourmentés par la situation de l’Espagne et de l’Italie, dont l’état financier menace les économies de la zone euro. « La BCE est prête à faire tout ce qui est nécessaire pour préserver l'euro. Et croyez-moi, ce sera suffisant », a déclaré son président Mario Draghi. Une allusion aux possibles interventions de la Banque centrale et du Fonds européen de secours (FESF) sur le marché secondaire des obligations d’État. Aussitôt, les taux sur la dette espagnole repassaient sous la barre des 7% et la bourse de Madrid clôturait en hausse de 6,06%. A Paris, l’indice CAC40 gagnait 4,07%, porté par les banques BNP (8,57%), Société Générale (8,89%) et Crédit Agricole (8,52%).
- Deux tiers des couples (64%) vivant ensemble et dont au moins un des conjoints est actif mettent l'intégralité de leurs revenus en commun, révèle une enquête de l'Insee. Les autres couples choisissent de mettre en commun une partie seulement de leurs revenus (18%) ou de les séparer totalement (18%). Et 90 % des couples indiquent appliquer toujours la même méthode. La mise en commun des revenus augmente en cas d'inactivité ou de retraite de l'un des deux membres du couple, de mariage ou de présence d'enfants. A l’inverse, elle diminue chez les familles recomposées et les couples au niveau de vie ou de diplôme élevé.