La Banque Centrale Européenne vient d'annoncer que son taux directeur n'augmentera pas : il reste à 0.5% pour l'instant mais pourrait même baisser encore. Une annonce qui devrait être appréciée par les banques et les marchés. Le but de la manœuvre : sortir de la crise économique.
Un taux aussi bas incitera les banques à accorder des crédits et devrait donc permettre une amélioration de la situation économique de la zone euro. Mario Draghi, président de la BCE, a salué les efforts des 23 membres du Conseil des gouverneurs des 17 pays de la zone euro à opter pour une politique favorable aux banques et ce « jusqu'à nouvel ordre ».
La manœuvre de com de la BCE
Cette annonce devrait rassurer les marchés qui, depuis le début de la crise économique, ne cessent d'être soumis à l'aléatoire et risquent de manière inattendue de s'emballer et d'enfoncer encore un peu les pays de l'Union Européenne dans une crise économique qui dure et dont on ne voit pas encore la fin.
La BCE rassure les places boursières mais, en réalité, n'agit pas, le taux restant inchangé. L'annonce qu'il pourrait encore baisser pour aider la reprise économique qui devrait se faire « à un rythme lent » selon le président de la Banque Centrale Européenne devrait avoir un effet bénéfique et maintenir les bourses mondiales dans leur hausse, le Cac 40 ayant gagné 1.25% à la fermeture le 31 juillet 2013.
L'espoir de sortir de la crise est là
Si la crise économique commence à lasser les ménages européens, les Français estiment à 70% que la crise économique s'aggrave selon un récent sondage CSA pour l'Institut Montaigne et Les Echos, les économistes croient que la sortie de cette situation économique négative est possible.
Les pays européens pourraient donc voir la fin de la récession mais seulement si les marchés continuent dans leur lancée et surtout si les gouvernements des Etats membres font tout pour aider la reprise économique. Mario Draghi a d'ailleurs salué les efforts de renforcement des finances publiques des gouvernements de la zone euro tout en mettant en avant qu'il reste des « réformes structurelles » à réaliser.