Le taux de chômage est en recul de 0,1 point à 8,7% de la population active en France entière (hors Mayotte) au 4e trimestre 2018. Très bonne nouvelle puisqu'il s'agit de son plus bas niveau depuis début 2009, selon des chiffres provisoires de l'Insee publiés le jeudi 16 mai.
Bonne nouvelle pour l'économie française ! Le taux de chômage n'a jamais été aussi bas depuis dix ans. Selon des chiffres provisoires de l'Insee, il s'établit ainsi au premier trimestre 2019 à 8,7%, en recul de 0,1 point, sur le territoire français.
Le taux de chômage en France au plus bas : 2,4 millions de chômeurs au premier trimestre 2019
Sur la seule France métropolitaine, le taux de chômage, mesuré par l'Institut national de la statistique selon les normes du Bureau international du travail (BIT), baisse également de 0,1 point et s'établit à 8,4%,. Au total, il y a donc dans l'Hexagone, 2,4 millions de chômeurs. Soit 19 000 personnes de moins que sur les trois derniers mois de 2018.
Premier constat : cette baisse est moins forte que celle du trimestre précédent, qui avait enregistré un recul de 0,3 point, soit 90 000 chômeurs. Sur un an, le taux France entière (hors Mayotte) comme métropolitaine baisse de 0,5%. En outre, en France métropolitaine, le taux est identique pour les hommes et les femmes à 8,4%.
Le taux chômage longue durée en recul aussi
Concernant les diverses tranches d'âge, malheureusement, les plus jeunes ne profitent pas du climat actuel : le taux de chômage des 15-24 ans repart en effet à la hausse de 0,4 point à 19,2% même s’il reste en baisse de 1,7 point sur un an. Celui des plus de 50 ans est, lui aussi, également en hausse de 0,3 point à 6,4% +0,2 sur un an). Seuls les 25-49 ans semblent donc retrouver un emploi ces trois premiers mois de l'année 2019, avec une baisse de 0,2 point à 7,7%.
Le taux de chômage de longue durée s’établit à 3,3% de la population active, en recul de 0,1 point sur le trimestre et de 0,3 point sur un an. Quelque 963 000 personnes déclarent chercher un emploi depuis plus d’un an.
Le « halo autour du chômage » est en nette baisse. Ces personnes qui souhaitent travailler mais qui ne sont pas comptabilisées parce qu’elles ne cherchent pas activement ou ne sont pas disponibles immédiatement étaient en recul de 80 000 personnes au premier trimestre. Ce halo concerne environ 1,4 million de personnes.