Les États-Unis continuent de profiter d’une économie en très grande forme. Le taux de chômage, déjà très bas, poursuit sa dégringolade.
Donald Trump, qui a fait de l’emploi son cheval de bataille, peut se réjouir des chiffres du ministère américain du Travail pour le mois d’avril. Le taux de chômage s’est ainsi établi à 3,6% le mois dernier aux États-Unis, un chiffre en baisse de 0,2 point par rapport au mois de mars. Il s’est créé en avril 263 000 emplois outre Atlantique, bien plus que le consensus des économistes qui tablaient sur 200 000 créations de postes et un taux de chômage stable à 3,8%. Tous les secteurs de l’économie embauchent.
Croissance en pleine forme
Le secteur des services a été particulièrement dynamique, avec 202 000 embauches ; c’est beaucoup moins important dans le secteur manufacturier avec 4 000 postes seulement. Difficile malgré tout de faire la fine bouche, car le niveau des salaires progresse lui aussi de 6 cents. Sur un an, les salaires ont augmenté de 3,2%… deux fois plus que l’inflation (+1,5%). Malgré tout, la Banque centrale américaine n’a pas l’intention de toucher aux taux d’intérêt. Donald Trump pousse néanmoins à une baisse de ces taux afin de redonner un coup de fouet à l’économie.
Coup de fouet
Au vu de la santé actuelle de l’économie américaine, on voit mal comment elle pourrait se montrer plus robuste encore. En rythme annuel, le taux de croissance au premier trimestre a grimpé de 3,2% ! Des chiffres qui feraient rêver n’importe quel pays européen, même s’il convient de dire que le taux de chômage est plus élevé parmi les minorités (en particulier chez les Afro-américains) et que le temps partiel est particulièrement répandu.