Quand les suicides se succèdent dans une entreprise, les interrogations se multiplient très rapidement sur les liens avec les conditions de travail. Le cas récent de Renault – dont les syndicats ont tiré le signal d’alarme – met au cœur de l’actualité cette question épineuse.
Le suicide est une question délicate, qui mêle l’intime autant que les conditions de vie. Lorsqu’une personne se donne la mort, l’on cherche naturellement des explications qui ne sont pas toujours évidentes. Depuis quelques années, avec les cas emblématiques de quelques sociétés, la question du lien entre suicide et conditions de travail se pose de manière lancinante. Une interrogation que l’on pourrait résumer ainsi : quel est le degré de responsabilité de l’entreprise ?
C’est le groupe Renault qui remet d’actualité ce sujet. Les syndicats du constructeur ont mis en avant le chiffre minimum de dix suicides et six tentatives ces quatre dernières années. Les organisations représentantes des travailleurs estiment que ces chiffres s’expliquent par l’intensification du travail du fait des suppressions d’emplois.
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