Selon une enquête menée par Regus, dans plus de 80 pays, sur 16 000 salariés, plus de la moitié d'entre eux ont vu leur degré de stress augmenter sur les 12 derniers mois.
Crise oblige, les prévisions de croissance ne cessent d'être revues à la baisse, la récession menace, le chômage est en hausse et l'avenir demeure incertain sur le plan professionnel. Au niveau mondial, 48 % des salariés déclarent avoir constaté une hausse de leur niveau de stress au cours des 12 derniers mois.
Selon Frédéric Bleuse, Directeur Général France de Regus, "cela se traduit par la perte de précieux collaborateurs et par une baisse de la productivité avec un personnel en proie à des problèmes de santé liés au stress."
L'étude révèle que 42 % des salariés de l'hexagone ont vu leur stress augmenter au cours de l'année passée. Un pourcentage quasiment identique à leurs voisins néerlandais (40 %) et anglais (43 %). Résultat des courses, 61 % des employés français se sentent stressés par leur travail.
Autre constat de l'étude établie par Regus, ce sont les salariés d'entreprises de taille moyenne qui ont senti le plus leur stress augmenter, à 56 % contre 40 % pour les petites entreprises. Les employés du secteur de la banque assurance ne sont pas en reste et estiment à 48 % que leur niveau de stress a progressé.
Enfin, le tiercé des villes où l'on stresse le plus donne comme résultat : Lyon (54 %), Paris (44 %) et Toulouse (36 %). Seule Nice semble préservée. 25 % des Niçois interrogés se sentent plus angoissés par leur travail.