Le steack artificiel arrive dans les assiettes… pour 300 000 euros les 140g

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Par Tugdual de Dieuleveult Modifié le 5 août 2013 à 13h53

Un steack artificiel entre deux tranches de pain. Voilà sans doute la définition du hamburger de demain. Ce lundi 5 août à Londres à lieu la première dégustation de steack éprouvette. Si aujourd'hui l'idée d'un steack artificiel peut faire sourire certain, elle devrait, demain, en réjouir plus d'un. En effet, avec l'accroissement qui semble inéluctable de la population mondiale, il devient de plus en plus difficile de nourrir la planète. Le steack « cellule souche » devrait donc faire partie de la solution même si aujourd'hui, on en est loin.

2 millions d'euros le kilo de viande mais une révolution scientifique

Il est vrai qu'aujourd'hui, il n'est pas à la portée de toute les bourse ce steack du futur ! Comptez près de 300 000 euros le steak de 140 grammes, soit plus de deux millions d'euros le kilo. Mais cette découverte est une vrai avancée scientifique. partir d'un muscle de vache, des chercheurs ont isolé des cellules souches elles ont ensuite été incubées et transformées minuscules lamelles de viande puis mixées à du gras artificiel mixées ensuite à des morceaux de gras artificiel. Gris et un texture proche du calamar dit-on, son goût reste encore inconnu pour l'instant.

Une production à grande échelle dans 10 ans

Si le goût de la viande artificiel ne ravira pas les fin gourmets, elle fera le bonheur des industriels et peut-être même un peu la planète. Selon les scientifiques, la méthode présente de nombreux avantages. Elle serait en effet moins polluante, moins gourmande en eau et en zone de pâturage. On estime à une dizaine d'année l'essor de la production. D'ici 2025-2030, la production de viande synthétique coûtera en outre beaucoup moins cher et le délai production de cellule-vente aux particuliers sera réduit à seulement six semaines.

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Journaliste pour RMC.fr, Tugdual de Dieuleveult a demarré sa carrière à la télévision en réalisant un documentaire pour Canal+/Lundi Investigation (Dieuleveult : enquête sur un mystère). Il s'investit dans l'ONG Solidarité Internationale et part au Darfour en 2008 pour la Journée Mondiale de l'Eau. En 2010, il rejoint l'équipage de La Boudeuse en Amazonie et participe à l'élaboration de deux documentaires diffusés sur France 5. Il se spécialise ensuite sur le web et collabore avec plusieurs rédactions dont Europe 1, Atlantico, Oh My Food et RMC depuis 2012. Il a intégré Economie Matin dès sa création.

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