Le boycott des partisans de Donald Trump contre l'enseigne Starbucks n'a pas produit les effets escomptés, si on en croit la marque. En pleine tempête contre le décret anti-immigration signé fin janvier par le nouveau président américain, la chaîne de cafés avait annoncé son intention d'embaucher 10 000 réfugiés dans les cinq ans.
Une annonce faite alors que de nombreux Américains protestaient contre le décret interdisant aux ressortissants de sept pays à majorité musulmane de voyager sur le territoire américain. Depuis, le texte a été annulé par la justice, forçant l'administration Trump a le retoiletter. Mais Starbucks a maintenu son engagement, au grand dam des partisans de Donald Trump qui ont donc lancé sur les réseaux sociaux un boycott de la marque et de ses produits.
Un indice de confiance en baisse
En pure perte, assure-t-on chez Starbucks. Malgré le recul de la marque dans l'indice BrandIndex mesuré par YouGov : cet indicateur reflète la confiance des consommateurs dans une marque, ainsi que leur volonté d'acheter des produits de cette entreprise. L'indice Starbucks a dévissé des deux tiers durant la première quinzaine de février, sans remonter pour le moment.
La tendance ne bouge pas
Mais chez Starbucks, on se veut rassurant : d'après le responsable de la stratégie du groupe, cette enquête ne reflèterait pas les tendances de satisfaction des consommateurs ainsi que leur perception de la marque depuis le début de l'année. Starbucks s'appuie sur une autre enquête de Kantar Millward Brown qui montre qu'aucun impact sur l'image de la marque n'a été mesuré.