Le couperet, définitif, est tombé : les stations de sport d’hiver ne pourront pas faire tourner leurs remontées mécaniques durant le mois de février 2021. Le pire scénario se profile donc à l’horizon : pour les sports d’hiver, ce sera bel et bien une année blanche.
Les remontées mécaniques fermées en février 2021
Lundi 1er février 2021, après une réunion à Matignon entre le gouvernement et les professionnels du secteur des sports d’hiver, le pire des scénarios est devenu réalité : les remontées mécaniques ne tourneront pas durant l’ensemble du mois de février 2021. Un coup dur, alors que les professionnels comptaient sur les vacances de février pour sauver la saison. Il n’en sera rien : l’hiver 2020-2021 sera donc une année blanche.
« L'évolution de la situation sanitaire ne nous permet pas à ce stade de rouvrir les remontées mécaniques », précise l’entourage du Premier ministre, selon les informations de France Bleu.
Pas de date de réouverture, mais des aides en pagaille
Quant à la date de réouverture possible, elle n’a pas été communiquée, ce qui confirme la nouvelle stratégie du gouvernement consistant à ne pas donner de date aux professionnels qui pourrait ne pas être respectée. Mais difficile de croire que le 1er mars 2021, les remontées mécaniques rouvriront : seulement une partie des Français pourrait alors profiter des pistes puisque seulement la zone B sera en congés la première semaine de mars 2021.
La réunion n’a toutefois pas été un échec complet pour les professionnels : le gouvernement a annoncé de nouvelles aides et, notamment, l’élargissement des commerces liés au matériel de ski et activités annexes au fonds de solidarité. Une compensation de 20% du chiffre d’affaires et la prise en charge de 70% des charges fixes est prévue.
Une bonne nouvelle pour les professionnels qui craignent toutefois la fin de ces aides : ils demandent qu’elles soient prolongées jusqu’en novembre 2021, soit au début de la prochaine saison. Ce qui est loin d’être gagné, le gouvernement ayant déjà parlé de la fin du « quoi qu’il en coûte ».