Les ménages ne restent pas inactifs face à la crise et à l'augmentation de la pression fiscale. Dans une enquête réalisée en début d'année par Pitney Bowes, 45 % des français interrogés afirmaient avoir significativement réduit leurs dépenses en matière de loisirs. Le restaurant est en première position, suivi de près par les sorties au cinéma ou au théatre. D'autres dépenses reportables, comme par exemple le coiffeur, en patissent également. Les dépenses ne sont pas purement et simplement supprimées, mais reviennent simplement moins souvent : Au lieu d'aller chez le coiffeur tous les mois, le délai entre deux coupes monte à 1 mois et demi, et l'on demande au coiffeur de couper plus court...
Mais dans le même temps, les français ont également appris à consommer différemment, à l'affût de toutes les opportunités pour payer moins cher. L'offre Cineday d'Orange par exemple, qui permet aux abonnés d'Orange ou de Sosh d'inviter une personne au cinéma le mardi avec une place offerte pour une place achetée enregistre depuis quelques mois un nombre croissant d'utilisateurs. De même, Ticketac, qui existe pourtant depuis des décennies, né du temps du minitel, voit le nombre de ses utilisateurs croître avec la crise. Le site propose jusqu'à 50% de réduction sur votre billet de spectacle. On n'hésite alors plus à chercher coûte que coûte les places au meilleur prix pour sortir entre amis à Paris.
Dès lors, si le budget moyen des ménages consacré aux loisirs diminue, les consommateurs les plus avisés ne se privent pas pour autant de sorties, ayant simplement appris à consommer différement...