Nationalisation de Peugeot : 1 ouvrier sur 2 et 1 Français sur 3 y sont favorables

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Par Jean-Baptiste Giraud Modifié le 1 novembre 2012 à 22h12

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43,3 % des Français ne pensent pas que la nationalisation de Peugeot soit une bonne idée, mais tout de même 32,2 % des Français sondés par Toluna QuickSurveys pour Economiematin.fr le 31 octobre, soit 1 semaine après le sauvetage par l'Etat de la filiale de Peugeot, PSA Finance, y sont favorables (24,5 % des sondés ne se prononçent pas). Alors que le marché automobile est en crise, la possibilité d'une prise de contrôle du constructeur automobile Peugeot (Citroën, réunis au sein de PSA) emporte donc tout de même l'adhésion d'un français sur trois, et de plus d'un ouvrier sur deux, ce qui est un signe d'un vrai clivage dans la société quant à la vision de l'activité économique.

Mais la révélation de ce sondage, c'est l'opinion tranchée des ouvriers : 51 % sont favorables à la nationalisation. Ils sont rejoints par 38,3 % des étudiants (contre 30,8 % qui y sont opposés), sachant que plus généralement, les moins de 35 ans y sont plus favorables que leurs ainés. A l'inverse, 58 % des cadres et professions supérieures ou libérales sont contre une nationalisation de PSA, contre tout de même 33/7% favorables.

Dans un marché automobile en crise, l'Etat vient de prêter 7 milliards d'euros à Peugeot. Pensez vous qu'à terme l'Etat doivent nationaliser Peugeot ?

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Fiche Technique :
Etude réalisée auprès d’un échantillon de 1000 personnes âgées de 18 ans et plus pour EconomieMatin.fr par Toluna Quicksurveys. Mode d’interrogation: L’échantillon a été interrogé en ligne sur système Cawi (Computer Assisted Web Interview). Dates de terrain : les interviews ont été réalisées le 31 octobre 2012.

A propos de Toluna :
Leader mondial indépendant des panels et solutions d'enquêtes en ligne, Toluna réalise chaque année plus de 20 millions d'interviews pour les professionnels des études et du Marketing. Créée en France en 2000, la société compte aujourd'hui 850 salariés répartis sur 17 bureaux dans le monde.

https://www.quicksurveys.com

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Photo Jean Baptiste Giraud

Jean-Baptiste Giraud est le fondateur et directeur de la rédaction d'Economie Matin.  Jean-Baptiste Giraud a commencé sa carrière comme journaliste reporter à Radio France, puis a passé neuf ans à BFM comme reporter, matinalier, chroniqueur et intervieweur. En parallèle, il était également journaliste pour TF1, où il réalisait des reportages et des programmes courts diffusés en prime-time.  En 2004, il fonde Economie Matin, qui devient le premier hebdomadaire économique français. Celui-ci atteint une diffusion de 600.000 exemplaires (OJD) en juin 2006. Un fonds economique espagnol prendra le contrôle de l'hebdomadaire en 2007. Après avoir créé dans la foulée plusieurs entreprises (Versailles Events, Versailles+, Les Editions Digitales), Jean-Baptiste Giraud a participé en 2010/2011 au lancement du pure player Atlantico, dont il est resté rédacteur en chef pendant un an. En 2012, soliicité par un investisseur pour créer un pure-player économique,  il décide de relancer EconomieMatin sur Internet  avec les investisseurs historiques du premier tour de Economie Matin, version papier.  Éditorialiste économique sur Sud Radio de 2016 à 2018, Il a également présenté le « Mag de l’Eco » sur RTL de 2016 à 2019, et « Questions au saut du lit » toujours sur RTL, jusqu’en septembre 2021.  Jean-Baptiste Giraud est également l'auteur de nombreux ouvrages, dont « Dernière crise avant l’Apocalypse », paru chez Ring en 2021, mais aussi de "Combien ça coute, combien ça rapporte" (Eyrolles), "Les grands esprits ont toujours tort", "Pourquoi les rayures ont-elles des zèbres", "Pourquoi les bois ont-ils des cerfs", "Histoires bêtes" (Editions du Moment) ou encore du " Guide des bécébranchés" (L'Archipel).

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