À partir d'une étude Ipsos menée en partenariat avec le Syndicat national des dermatologues et vénérologues (SNDV), Le Parisien fait le point sur les comportements de Français face aux rayons du soleil et la protection de leur peau.
Une prévention du cancer de la peau pas optimale
Les Français ont été tellement alertés sur la Covid-19 et les mesures barrières, qu’on en oublie presque que d’autres problèmes de santé peuvent survenir. L’été pointe le bout de son nez, le soleil reste un ennemi pour notre peau. Dans une étude menée par Ipsos en partenariat avec le Syndicat national des dermatologues (SNDV) publiée à l’occasion de la semaine dédiée au dépistage et à la prévention du cancer de la peau, Le Parisien dévoile le comportement des Français face au soleil.
Le cancer de la peau est le plus fréquent avec 80.000 cas détectés chaque année. Pourtant, selon les résultats de l’étude Ipsos, la prévention des maladies liées à une exposition au soleil ne semble pas optimale. Les Français ne consultent peut-être pas assez et certains ont du déplacer leur rendez-vous pendant la pandémie. En effet, parmi les dermatologues interrogés, 42,6% des professionnels estiment avoir eu plus de cas en 2021 liés à un retard de diagnostique.
Conscients des risques liés à une exposition au soleil
Les Français sont conscients des risques liés à une exposition au soleil mais ne prennent pas pour autant toutes les précautions nécessaires. « Le risque solaire est mieux connu des français mais ils n’ont pas pour autant adapté leurs pratiques », résume pour Le Parisien Luc Sulimovic, président du SNDV. Sur le nombre de personnes interrogées, 42% admettent ne jamais ou rarement s’appliquer de protection solaire, 57% d’entre eux se passent d’un couvre-chef et 80% des personnes questionnées reconnaissent s’exposer aux heures où le soleil tape le plus, soit entre 12h et 16h.
Certaines pratiques sont dénoncées comme dangereuses depuis un certain nombre d’années mais pourtant les comportements n’ont pas forcément changé. C’est notamment le cas de la préparation de la peau aux UV. De nombreuses études révèlent que les cabines d’UV sont aussi toxiques qu’une exposition en extérieur et Le Parisien ajoute que cela « n’empêche pas notre capital soleil d’être entamé chaque fois que notre peau est laissée sans protection face aux rayons du soleil ». Pourtant, 17% des personnes interrogées déclarent se rendre dans des cabines et une majorité d’entre eux ont moins de 25 ans.