SNCM : le conseil de surveillance joue aujourd’hui à stop ou encore

Paolo Garoscio
Par Paolo Garoscio Modifié le 12 mai 2014 à 4h27

L'avenir de Marc Dufour à la tête de la SNCM se jouera ce lundi 12 mai 2014 lors de la réunion du conseil de surveillance de la société qui continue d'avoir du mal à redresser la tête.

Le conseil de surveillance de la SNCM se réunit

La SNCM est actuellement détenue à 66% par la société Transdev, à 25% par l'état et à 9% par les salariés. Lors de la réunion de ce lundi 12 mai 2014, entre autres dossiers brûlants à l'ordre du jour comme l'arrêté des comptes de 2013 ou la manière d'utiliser les 60 millions d'euros de la vente du « Napoléon Bonaparte » au croisiériste italien MSC, il y a également la question de la fin du mandat de Marc Dufour.

Or, sur ce dossier, c'est l'Etat, ou plutôt ses représentants du conseil de surveillance, qui aura son mot à dire. Marc Dufour s'est en effet mis à dos six des sept représentants de Transdev (tous sauf le président du Conseil de surveillance Gérard Couturier) mais garde la confiance des salariés et leurs quatre voix au conseil de surveillance. Ce sera donc le vote des trois représentants de l'Etat qui sera décisif.

La SNCM renationalisée ?

La reconduction ou le débarquement de Marc Dufour n'a pas seulement une conséquence importante sur la composition de la direction de la SNCM mais même sur son futur. Car en cas de reconduction de son mandat, la SNCM pourrait être renationalisée.

Car l'Etat y a pensé et a annoncé être prêt à mettre 800 millions d'euros dans le groupe mais sur la SNCM pèsent les décisions de justice de Bruxelles qui a considéré que l'Etat a illégalement aidé la SNCM à hauteur de 440 millions d'euros, une somme que Bruxelles demande à la SNCM de rembourser, mais la SNCM a vu son exercice se clore en déficit de 45 millions d'euros en 2013 et les prévisions de 2014 ne sont guère meilleures.

De plus, il reste la question du contentieux entre la SNCM et Veolia concernant les clauses résolutoires de l'accord de commerce de 2006 que Veolia veut voir annuler. En cas de plainte recevable, la situation pourrait presque s'éclaircir pour la compagnie.

L'Etat entrerait en jeu concernant l'aide illégale, 117 millions d'euros de créances seraient abandonnées par les actionnaires, les 66% de Transdev pourraient être nationalisés et la compagnie avec ses 2 000 salariés pourrait être cédée au meilleur prix à un opérateur maritime.

SNCM : le conseil de surveillance joue aujourd'hui à stop ou encore

L’avenir de Marc Dufour à la tête de la SNCM se jouera ce lundi 12 mai 2014 lors de la réunion du conseil de surveillance de la société qui continue d’avoir du mal à redresser la tête.

Le conseil de surveillance de la SNCM se réunit

La SNCM est actuellement détenue à 66% par la société Transdev, à 25% par l’état et à 9% par les salariés. Lors de la réunion de ce lundi 12 mai 2014, entre autres dossiers brûlants à l’ordre du jour comme l’arrêté des comptes de 2013 ou la manière d’utiliser les 60 millions d’euros de la vente du « Napoléon Bonaparte » au croisiériste italien MSC, il y a également la question de la fin du mandat de Marc Dufour.

Or, sur ce dossier, c’est l’Etat, ou plutôt ses représentants du conseil de surveillance, qui aura son mot à dire. Marc Dufour s’est en effet mis à dos six des sept représentants de Transdev (tous sauf le président du Conseil de surveillance Gérard Couturier) mais garde la confiance des salariés et leurs quatre voix au conseil de surveillance. Ce sera donc le vote des trois représentants e l’Etat qui sera décisif.

La SNCM renationalisée ?

La reconduction ou le débarquement de Marc Dufour n’a pas seulement une conséquence importante sur la composition de la direction de la SNCM mais même sur son futur. Car en cas de reconduction de son mandat, la SNCM pourrait être renationalisée.

Car l’Etat y a pensé mais sur la SNCM pèsent les décisions de justice de Bruxelles qui a considéré que l’Etat a illégalement aidé la SNCM à hauteur de 440 millions d’euros, une somme que Bruxelles demande à la SNCM de rembourser, mais la SNCM a vu son exercice se clore en déficit de 45 millions d’euros en 2013 et les prévisions de 2014 ne sont guère meilleures.

De plus, il reste la question du contentieux entre la SNCM et Veolia concernant les clauses résolutoires de l’accord de commerce de 2006 que Veolia veut voir annuler. En cas de plainte recevable, la situation pourrait presque s’éclaircir pour la compagnie.

L’Etat entrerait en jeu concernant l’aide illégale, 117 millions d’euros de créances seraient abandonnées par les actionnaires, les 66% de Transdev pourraient être nationalisés et la compagnie avec ses 2 000 salariés pourrait être cédée au meilleur prix à un opérateur maritime.

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Paolo Garoscio

Après son Master de Philosophie, Paolo Garoscio s'est tourné vers la communication et le journalisme. Il rejoint l'équipe d'EconomieMatin en 2013.   Suivez-le sur Twitter : @PaoloGaroscio

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