Le prix moyen du billet de TGV baisse chaque année de 3%, selon Guillaume Pepy, le président de la SNCF. La compagnie a en effet révélé ses résultats annuels, en demi-teinte, mais son patron a eu un discours très optimiste.
Vous trouvez les prix des billets de train de plus en plus élevés, et bien pourtant, selon Guillaume Pepy, le prix moyen d’un billet de TGV baisse chaque année de 3% et, ce, depuis six ans !
SNCF : une baisse des prix des billets de TGV depuis six ans
En effet, la SNCF a présenté ses résultats annuels à la presse, jeudi 28 février. Des résultats en demi-teinte pour 2018. Et pour cause : les comptes ont été impactés par la longue grève du printemps contre la réforme ferroviaire. Le groupe public a affiché l'an dernier un bénéfice net de 141 millions d'euros, contre 1,5 milliard en 2017.
La bonne nouvelle, en revanche est pour les voyageurs donc avec une diminution constante des prix des billets de TGV. « Il n’y a eu aucune hausse depuis 2013 », a ainsi insisté le président de la SNCF. Ainsi, il y a six ans, le prix moyen était de 50 euros. Et selon Guillaume Pepy, ce n'est qu'un début. Il a en effet promis : « Nous ne reviendrons pas en arrière, il n’y aura plus de hausse du prix moyen du TGV, promet le patron. C’est au train d’aller à la rencontre de ses clients, pas le contraire. Sinon, on se marginalise. »
30 millions de passagers en 2020 ?
La SNCF a dû changer sa politique tarifiaire, très critiquée pour les prix trop élevés de trains à grande vitesse. Et elle a pu compter sur sa marque low cost Ouigo pour renouer avec la croissance. La compagnie entend même dépasser les 30 millions de passagers en 2020. « Une des bonnes nouvelles de la réforme est que l'argent du ferroviaire reste dans le ferroviaire », a commenté dans la soirée le président de la SNCF Guillaume Pepy sur Franceinfo.
Au final, Le président de la SNCF a même promis des investissements pour le futur, comme elle va le faire dès 2019, à hauteur de plus de « dix milliards d'euros ». De l'argent qui servira « d'abord sur le réseau existant, c'est à dire les voies du quotidien », mais aussi « pour développer le RER en région parisienne ». Enfin, le groupe ferroviaire « va mettre en service un train neuf tous les deux jours » au cours de l'année. Voilà pour les promesses.