La stratégie de la SNCF pour se remettre sur les rails est claire depuis des mois : économies et augmentation des prix sont le leitmotiv de la direction depuis la révélation par notre rédaction du plan de relance du TGV. Après l'annonce des suppressions d'emplois et l'augmentation du prix du billet du TGV (2,6%) et des abonnements, voilà que ce sont les Intercités qui seraient sacrifiés. Ils seraient réduits de moitié.
Les élus sont inquiets pour l'avenir des Intercités
Ce mardi 31 mars 2015, au Sénat l'inquiétude a été de mise chez les sénateurs communistes : un document remis au député Philippe Duron (PS) parlerait de supprimer certains Intercités. But de la manœuvre : faire des économies bien entendu, réduire ses frais et redevenir rentable (ou disons perdre moins d'argent car la rentabilité de la SNCF c'est plus une utopie qu'autre chose).
Pour les élus communistes il s'agit là d'une véritable guerre contre les trains Intercités : surtout concernant les trajets de nuit qui seraient supprimés en masse... voir complètement à en croire les inquiétudes émises au Sénat.
Six lignes entières verraient leurs "dessertes nationales Intercités" supprimées de la carte tandis qu'au total, sur "300 trains d'équilibre du territoire (TET) par jour, la SNCF préconise, selon ce document, d'en supprimer 160"...
Et une vingtaine de trains de nuit... soit au total plus de la moitié des Intercités.