Le temps passe et nous rapproche mécaniquement de la date de sortie du confinement, et d’un retour à la normale, version cohabitation avec le coronavirus.
Des tarifs plus clairs
Dans ce contexte, nous reprendrons tous le train à un moment ou un autre, peut-être, avec un peu de chance, pour aller voir de la famille pendant les vacances d’hiver ou au pire du pire, en février prochain. Consciente qu’il ne faut pas que les français ratent la marche au moment de remonter dans le train, la SNCF est déterminée à tout faire pour redonner envie aux français d’embarquer à nouveau dans le TGV, et accessoirement dans les Intercités.
Le PDG du transporteur promet donc des tarifs plus lisibles, plus transparents, et plus attractifs dès l’an prochain. Il y a urgence, car les calculs sont imparables : parcourir 200 kilomètres avec 4 personnes à bord revient 3 à 4 fois moins cher en voiture, comparé au train.
Une concurrence rude
Bien sûr, dans ce calcul, le coût d’acquisition de la voiture et son coût d’entretien ne sont pas compris. Mais quand on possède une voiture, c’est pour s’en servir, pas pour la laisser au garage. On ne découpe pas non plus l’utilisation d’une maison ou d’un appartement dont on est locataire ou propriétaire à la journée.
L’équation est cependant délicate pour la SNCF : la concurrence de l’auto-partage, et bientôt, de transporteurs alternatifs étrangers sur certaines grandes lignes, va encore compliquer les choses.