La fin d’un système déficitaire ? Interrogé lundi 28 juillet sur France 2, le patron de l'entreprise ferroviaire a indiqué que la SNCF "sera dans le vert" au premier semestre, à quelques jours de la publication des résultats du groupe.
La grève contre la réforme ferroviaire a coûté bien cher à la SNCF, pour autant, les comptes devraient être bons.
Les comptes de la SNCF "dans le vert"
Interrogé lundi 28 juillet sur France 2, le patron de l’entreprise ferroviaire, Guillaume Pépy, a indiqué que la SNCF "sera dans le vert" au niveau de ses comptes, pour le premier semestre. Une précision du patron du groupe, trois jours avant la publication des comptes de la SNCF, pour le premier semestre 2014.
Réforme ferroviaire : le coût de la grève
Pour autant, Guillaume Pépy reconnaît que la grève d’une dizaine de jours qui a paralysé le pays, lors des négociations autour de la réforme ferroviaire, a coûté bien cher à la SNCF. "S’il n’y avait pas eu cette grève d’environ dix jours, on aurait fait notre budget, mais la grève a coûté 170 millions d’euros, cela représente l’équivalent de dix trains tout neufs par exemple pour l’Ile-de-France" a-t-il précisé.
SNCF : la dette en décroissance
Ce qu’il faut néanmoins retenir de cette intervention, c’est que l’entreprise ferroviaire, largement déficitaire depuis longtemps, commencerait à remonter la pente. "Notre dette est plutôt en décroissance qu’en augmentation" a ajouté Guillaume Pépy à ce sujet. Une information confirmée par les résultats du premier trimestre, qui affichaient un chiffre d’affaires de 7,9 milliards d’euros en hausse de 0,8 %.